Mon Raph,
Je t’ai rencontré pour la première fois il y a un peu plus de 16 ans à la crèche qui était aussi celle de mon fils, puis tu as intégré le club en 2005 chez les poussins. A partir de là tu as joué dans toutes les catégories jusqu’à sénior avec les Cougars en raflant au passage 3 titres de champion de France, un en minimes (2011) et deux en 15U (2012, 2013) ainsi qu’une sélection en équipe de France 12U en 2011.
Nous avons voyagé un peu partout en France ainsi que dans quelques pays européens. C’était toujours une expérience de voyager avec toi. Je me souviens en 2011, avec l’équipe de France en Italie, sous prétexte de nettoyer les tenues, avec ton copain de chambre, vous nous aviez fait « soirée mousse » avec plus d’un mètre de mousse dans la chambre. T’avoir dans un collectif c’était avoir ce grain de folie qui sert à cimenter le groupe.
Quand nous avions donné des totems à l’équipe tu étais « mosquito » car comme le moustique, tu savais agacer les autres et te retirer juste à temps pour éviter d’aller trop loin.
Mais aujourd’hui tu n’es plus là, tu nous as quitté. Pourquoi n’as-tu pas voulu partager cette souffrance qui t’a conduit à ce geste ? Tu laisses dans la peine toute ta famille, tes amis, tes coéquipiers.
Mais nous devons malgré notre peine avancer sur le chemin. S’il faut garder une image de toi, nous conserverons celle de l’espièglerie qui collait si bien à ton personnage.
Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis (Victor Hugo)
Va mon Raph, repose en paix.
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